Soutien projets pédagogie numérique

Composé d’enseignants et d’enseignants-chercheurs représentants les collégiums et les composantes, ce réseau de correspondants  a vocation à répondre à un double objectif, à savoir :

• La dissémination au sein des équipes pédagogiques de l’offre de services en matière de pédagogie et numérique,
• L’identification de nouveaux besoins.

Les activités d’un correspondant numérique se structurent autour de différentes missions :

• Il relaie les informations au sein de la ou des composantes qu’il représente,
• Il contribue aux actions liées à la transformation pédagogique,
• Il partage, au sein du réseau, les besoins issus des composantes de son collégium,
• Il participe à la conception et/ou l’animation des formations spécifiques, en réponse aux projets des composantes de son collégium,
• Il participe aux séminaires du réseau (environ 3 réunions par an),
• Il participe, en fonction de sa discipline, aux séminaires d’information, de sensibilisation et de partage d’expériences organisés par l’établissement,
• Il peut être amené à participer à des groupes de travail thématiques,
• Il peut être sollicité, le cas échéant, à représenter le réseau à une manifestation nationale spécifique.

Les projets qui recevront prioritairement un soutien sont :

• Les projets qui favorisent l'enseignement hybride,
• Les projets qui répondent à la loi Orientation et Réussites des Etudiants (Loi ORE).

D’autres critères sont pris en compte :

• L’implication des équipes pédagogiques,
• Le soutien de la direction de la composante au projet,
• Le nombre d’étudiants UL concernés,
• La création de dispositifs ayant la capacité à se généraliser et à se pérenniser,
• L’utilisation de ressources pédagogiques libres,
• L’innovation et la créativité.

L’enseignement hybride, nommé aussi enseignement mixte ou blended learning (anglais), concerne l’organisation d’une formation complète, voire d’un seul cours, qui combine enseignement organisé en présence et à distance, quelles que soient les techniques et les technologies utilisées.  Le Numérique favorise cette démarche en offrant, au sein des plateformes pédagogiques, de nombreuses opportunités de structurer le parcours proposé à l’apprenant et de nombreux outils d’échanges pour favoriser les interactions.

La loi «Orientation et réussite des étudiants» (ORE), promulguée en mars 2018, vise à réduire le taux d'échec en première année de fac par un accompagnement renforcé des bacheliers, des parcours personnalisés avec des "contrats de réussite pédagogique", des licences modulables, de nouveaux cursus universitaires innovants, mais aussi la création de places supplémentaires dans toutes les filières.

Dans le cadre de cette loi, l’Université de Lorraine encourage les projets qui visent l’amélioration de l’accueil des étudiants et l’orientation interne (réorientation), le développement de dispositifs d’aide à l’orientation et les tests de positionnement, les dispositifs de remédiation constitués de ressources éducatives libres ou à produire. 

Une attention particulière sera donnée aux projets qui présentent des actions concrètes dont les résultats pourront être évalués.

Le processus de soutien aux projets de pédagogie numérique se déroule en 4 étapes :

• ETAPE 1 : Pour candidater les équipes pédagogiques, sous couvert de leur direction, doivent renseigner un formulaire de déclaration d’intention qui présente leur idée ou leur projet,
• ETAPE 2 : Elles se verront alors affecter un personnel de la Sous-Direction des Usages du Numérique (SDUN), en charge de les accompagner pour affiner et préciser leurs intentions et remplir une fiche-projet détaillée,
• ETAPE 3 : Les directeurs de composantes/laboratoires attesteront ensuite de leur soutien au projet, tel qu'il est rédigé, via une lettre d'engagement qui sera jointe à la fiche-projet,
• ETAPE 4 : Les projets déposés passent ensuite en comité Pédagogie et numérique qui définit le calendrier de leur mise en œuvre et la nature du soutien apporté dans une logique de co-construction avec les acteurs du projet.

Non.
Les projets sont présentés par le Sous-Directeur de la Sous-Direction des Usages du Numérique, Rafael CABRERA, après concertation avec les membres de l'équipe qui ont accompagné les porteurs de projets dans la rédaction des documents requis.

Les projets retenus peuvent bénéficier de deux types de soutien :

• Un soutien en personnel de la Direction du Numérique pour leur mise en œuvre : ingénieurs pédagogiques, chef de projets multimédias, graphistes, techniciens vidéos, informaticiens, ….,
• Un soutien en numéraire de l’établissement pour la rémunération des enseignants-chercheurs du projet.

  Cette rémunération est accordée, sur demande, en prenant en compte les trois règles suivantes :
  RÈGLE 1 :
  L’établissement finance au maximum 50% du temps enseignant travaillé sur le projet. Le reste est à charge de la composante.
  RÈGLE 2 : ce financement de 50% ne peut excéder 60h pour l’ensemble des enseignants du projet avec une limite de 25h par enseignant, par initiative et par an, comme l’impose le référentiel.
  RÈGLE 3 : les heures sont rémunérées au taux horaire d’une HETD.

  Exemple :
  Un projet est développé, sur 2 ans, par 4 enseignants.
  Ils ont estimé leur charge de travail à 40h, chacun, sur les deux années du projet.
  Le projet sera donc réalisé en 160h.
  L’établissement finançant au maximum 50% du temps enseignant (RÈGLE 1), 80h devraient être pris en charge. MAIS le financement ne pouvant excéder 60h pour l’ensemble du projet (RÈGLE 2), les 20h restantes ne seront pas couverts par l’établissement. Les 60h sont donc à partager entre les 4 enseignants du projet si le travail a été fait à parts égales comme il l’était prévu. Dans l’hypothèse où un enseignant se serait, au final, investi plus que ses collègues, la répartition se fera au prorata du temps passé.  L’autre condition de la RÈGLE 2 doit également être respectée, à savoir: cet enseignant ne pourra toucher plus de 25HETD.

A priori, non.
La déclaration d’intention permet d’informer les porteurs si leurs projets n’entrent pas dans le champ de ce qui est attendu et de les réorienter éventuellement vers d’autres services.
Tous les projets retenus seront mis en œuvre.
L'arbitrage ne porte que sur la priorisation, à savoir le planning de réalisation.

Cela ne signifie pas que votre projet ne sera pas accompagné par l’établissement.
Il le sera, mais à une date ultérieure.

Deux raisons principales sont généralement rencontrées :

• Le comité de priorisation a besoin d'informations supplémentaires,
• D'autres projets ont été jugés prioritaires par rapport au vôtre.

C’est possible, sous réserve qu'il soit soutenu par sa direction, mais ça n'est pas souhaitable.
La taille d'un projet peut nécessiter de constituer une équipe d’enseignants pour enrichir l’approche pédagogique et partager la charge de travail. C'est aussi un critère qui conditionne la réussite du projet et qui sera demandé par le comité Pédagogie et Numérique pour compléter une candidature.

En fonction des projets et de l’importance de la demande de soutien en personnels, la Direction du Numérique peut être amenée à solliciter une participation financière, notamment quand le projet bénéficie de soutiens financiers via des subventions ou autres. Cet aspect est examiné au cas par cas.